Foulures et entorses: un guide pratique

15 décembre 2015

Tous les jours, des milliers de Canadiens se font une entorse à la cheville. Quand cela survient, savoir quoi faire peut faire toute la différence. Les soins à domicile sont la première étape, mais un médecin pourrait se révéler utile.

Foulures et entorses: un guide pratique

Que se passe-t-il?

  • Peu de blessures sont aussi soudaines et douloureuses qu'une foulure ou une entorse.
  • Une foulure survient lorsque vous vous tordez ou étirez un muscle (ce qu'on appelle un claquage) ou un tendon (la bande reliant le muscle aux os) au-delà de sa limite.
  • Habituellement, le muscle demeure intact. Toutefois, dans les cas les plus graves, un muscle peut effectivement se déchirer, se diviser en deux, voire se déchirer de son tendon (on peut même parfois entendre un « pop » quand cela survient).

Les symptômes et les causes

  • Une foulure se produit généralement lorsque vous soulevez un objet lourd de la mauvaise façon ou lorsque vous sollicitez trop vos muscles en courant après l'autobus, en pratiquant votre "swing" de golf ou en courant pour attraper un frisbee lancé par votre petit de six ans. Les foulures affectent les muscles de votre dos, l'ischio-jambier (à l'arrière des cuisses), les mollets, l'aine ou les épaules. Elles peuvent aussi affecter un muscle qui a déjà été blessé qui a mal guéri.
  • Bien qu'une foulure légère ne fasse pas trop mal au début, une entorse cause une douleur intense tout de suite. Cela se produit lorsqu'une articulation est forcée au-delà de son amplitude normale. Plus précisément, un ou plusieurs ligaments (les bandes de tissu conjonctif qui relient et supportent les os entre les articulations) sont étirés au-delà de leur limite ou déchirés.
  • Les entorses sont généralement causées par une force soudaine, souvent une chute ou un mouvement de torsion, ou un coup sec sur le corps qui vient sortir une articulation de sa position normale. Vos chevilles sont particulièrement vulnérables, ainsi que les genoux et poignets.

Les premiers pas

  • Reposez la zone douloureuse, posez-y de la glace, faites-vous une compresse et gardez la zone surélevée.
  • Prenez des acétaminophènes pour la douleur et des AINS (y compris les inhibiteurs COX-2) en cas d'enflure.
  • Si la douleur s'avère de modérée à sévère, vous devrez subir une radiographie pour vous assurer que vos os sont intacts (ou de l'absence d'autres problèmes plus graves).

Reprendre le contrôle

  • Supportez-vous adéquatement: si vous utilisez une canne ou une béquille, tenez-la du côté indemne. Cela vous incitera à garder votre poids du côté intact, et donc de protéger le côté blessé.
  • Suivez la loi du haut/bas: tout comme les saints et les pécheurs, le bon monte et le mal descend. Alors, pour plus de stabilité dans les escaliers, commencez par le « bon » pied sans blessure lorsque vous montez, et le « mauvais » pied lorsque vous descendez.
  • Faites le plein de protéines: si vous faites beaucoup d'efforts durant votre traitement de réadaptation, mangez plus de protéines pour aider à la réparation des muscles et ligaments. Choisissez des sources de protéines saines, comme la volaille (sans la peau), les poissons gras comme le saumon et le maquereau (qui contiennent des acides gras oméga-3 potentiellement réparateurs) et des aliments à base de soya (fèves de soya, tofu, lait de soja).
  • Prenez des mesures contre les chutes: ça vaut la peine de travailler à prévenir les entorses dans le futur. Désencombrez vos corridors, vos escaliers, la cour et l'allée, ainsi que le trajet entre votre chambre et la salle de bain (question de ne pas vous enfarger la nuit). En hiver, répandez du sel sur les allées glacées. Prenez votre temps pour sortir du taxi et traverser la rue sans trébucher.
  • Respectez la règle du 10 %: pour prévenir les blessures musculaires dans l'avenir, régulez votre niveau d'activité physique selon la règle d'or suivante: n'augmentez jamais votre entraînement (que ce soit en rallongeant votre jogging ou en augmentant le nombre de répétitions que vous faites au gym) de plus de 10 % par semaine.

Trouver du soutien

  • Pour en savoir plus sur les traitements contre les foulures et entorses ou pour trouver un chirurgien orthopédiste dans votre région, communiquez avec l'Association canadienne d'orthopédie (514-874-9003 ou visitez leur site web www.coa-aco.org).
Le contenu mis de l'avant sur ce site se veut un élément d’information ayant pour but de vous informer ou de vous outiller, mais ne devrait jamais servir de substitut à l'avis d'un professionnel. L'utilisation de ce site est sujet à nos conditions d'utilisations et déclaration de confidentialité.
Fermer le menu